Premier lot de traces de MML

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Après beaucoup d'heures à lire et relire les documents de Lochak, de Stumpf, de Daviau (à Nantes) et des russes, j'ai bricolé un premier montage pour enregistrer sur pellicule Rx les traces de MML:
La pellicule est placée à l'horizontale en sandwich entre 2 couches de 2 bristols chacune, le tout est recouvert d'une feuille d'aluminium et déposé sur une autre feuille d'aluminium; une pile alcaline partiellement déchargée maintient une différence de potentiel de 7.2 volts entre les deux feuilles d'aluminium; ce montage est déposé sur une plaque de plexiglass de 6.5 mm d'épaisseur et recouvert d'une plaque de verre de 1.75 mm d'épaisseur.
Une betalight de 82 mm de long par 5 mm de diamètre et 1 curie d'activité est placée 6 mm devant la pellicule avec son axe dans le plan de la pellicule.
Le pôle nord d'un gros aimant au Néodyme (5 cm de long, 2.5 cm de haut, 1.25 cm d'épais) est maintenu en contact avec la betalight, ce qui transforme (théoriquement et partiellement) le flux continu d'antineutrinos produits par la betalight en un flux de MML nord.

3 images du montage sans feuilles d'alu
ni plexiglass ni verre ni pile.

Première tentative d'exposition (longue: 41 heures!), suivie de 20 minutes dans le révélateur, 20 minutes dans le fixateur et 30 minutes de rinçage.
Résultat: une pellicule à première vue presque vierge, avec quelques taches curieusement très nettes...
À l'examen sous la visionneuse, il y a des dizaines de traces "de chenilles" comme celles dans le livre et les papiers de Lochak.

Certaines traces sont très serpentantes, d'autres sont dédoublées, d'autres encore semblent frapper un obstacle et faire un demi-tour presque complet (angle très aigu entre les deux segments);
il y a des traces qui tournent doucement, d'autres qui sont enchevêtrées entre elles, formant comme des noeuds inextricables (ce sont les taches que je voyais sans agrandissement), etc...

Les traces vont un peu dans toutes les directions, elles ne sont pas divergentes depuis la position de la betalight...
En fait, il n'y a pratiquement pas de traces proches de la betalight...
Un peu partout dans la pellicule, il y a des traces très visibles, d'autres à peine détectables, des paires de tracés parallèles, etc...
Bref, toute une faune!

Traces caractéristiques de MML:

  • traces de chenilles
  • traces courbes
  • trace double (intense + faible)

vu de dessus

vu de dessous