Principe du générateur de chaleur

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Principe du réacteur / de la source de chaleur:

Soit des atomes d'hydrogène adsorbés dans une poudre métallique (possiblement ferro-magnétique) et donc très peu mobiles.

D'un point de vue "physique classique" (c-à-d: non quantique):

Lorsqu'un MML (c-à-d: un neutrino ou anti-neutrino "magnétiquement excité", donc formant un monopole magnétique) passe entre un noyau d'hydrogène et l'électron correspondant, le champ magnétique extrêmement intense du MML dévie la trajectoire de l'électron autour du noyau de telle façon que l'électron pénètre dans le noyau.

Donc l'électron est capturé par le proton du noyau, lequel devient un neutron libre (rappel: la demi-vie d'un neutron libre est très courte, environ 611 secondes).

Le neutron ainsi produit est très lent vu la très faible vitesse du proton initial (en effet, l'atome d'hydrogène original était adsorbé dans la poudre métallique et n'avait donc qu'une très faible vitesse), ce qui fait que ce neutron sera aisément capturé par le plus proche noyau du métal à la surface duquel l'hydrogène est adsorbé.

Cette capture alourdit le noyau, or la masse du noyau ainsi alourdi est inférieure à la somme des masses du noyau initial et du neutron, donc l'excédent d'énergie est rendu disponible sous forme de photons, c-à-d: de chaleur.

Dans certains cas, le noyau résultant est instable, causant la désintégration beta d'un de ses neutrons en un proton, un électron et un anti-neutrino électrique; l'effet net dans ces cas est une transmutation du métal en l'élément qui le suit dans la table de Mendeleev, après un délai aléatoire proportionnel à la demi-vie du noyau instable produit par capture du neutron.

Ladite désintégration beta produit, elle aussi, un excédent d'énergie disponible sous forme de chaleur.

Il y a ainsi formation de noyaux de plus en plus lourds, un hadron à la fois, avec production d'un excès d'énergie sous forme de chaleur.

Nous avons donc dans le réacteur:

La source de MML:

La source de MML est formée d'un tube à éclats en alumine, empli d'hydrogène à pression normale, dans lequel de brèves décharges électriques à fort courant se produisent entre deux électrodes de tungstène mutuellement distantes de 10 à 30 mm (la distance est à tester et ajuster - initialement ce sera 10 mm vu que c'est usuellement la distance optimale pour générer une étincelle).

Ce tube à éclats peut être construit comme un trigatron (voir ce mot dans Wikipedia) ou comme un tube de flash photographique (soit genre flash au xénon, soit genre "air-gap flash" - voir ce mot dans le Wikipedia anglais), ce qui requiert dans tous les cas une troisième électrode donnant une impulsion d'amorçage à haute tension pour chaque décharge.

La durée de la décharge doit être très courte (moins de 100 μsec) et son intensité doit être grande (au moins 100 amps).

Deux exemples de "air-gap flashes" trouvés sur le net:

  1. décharger un condensateur de 300 μF chargé à 300 volts en 10 μsec produit un courant moyen
    i = c.v/t = ((300 * 10^-6) * 300) / 10^-5 = 9000 amps
  2. similairement, un condensateur de 0.05 μF chargé à 20 000 volts et déchargé en 1 μsec donne un courant moyen
    i = c.v/t = ((5 * 10^-8) * (2 * 10^4)) / 10^-6 = 1000 amps.

Pour nous: un condensateur de 470 μF chargé à 350 volts avec une ESR (résistance équivalente en série) de 0.13 Ohms donne une décharge de durée t = c.v/i où v/i = 0.15 est la résistance ESR (0.13) plus la résistance du circuit (0.02), donc
t = (470 * 10^-6) * 0.15 = 70.5 μsec (c'est long!) et le courant de décharge sera de l'ordre de
i = c.v/t = (470 * 10^-6) * 350 / (70.5 * 10^-6) = 2333 amps (très bon!).

Il est clair que les fils qui vont du condensateur aux électrodes de tungstène devront avoir une très faible résistance (≤ 0.02 ohms) et donc être assez gros...

La source d'hydrogène:

La source d'hydrogène gazeux peut être

L'image suivante montre schématiquement la structure du réacteur expérimental.

Note: un tube d'acier entoure le réacteur et confine le gaz provenant de la source d'hydrogène.